Héberger

En sep­tembre 2017, face à l’urgence au Parc Maxi­mi­lien, l’appel aux citoyens est lan­cé : « Héber­gez 1, 2, 3 per­sonnes pour 1, 2, 3 nuits ».

Femmes, enfants, per­sonnes âgées ou vul­né­rables sont prio­ri­taires. Rapi­de­ment, la mobi­li­sa­tion est telle que ce sont éga­le­ment des cen­taines d’hommes jeunes et moins jeunes qui sont mis à l’abri en famille.

Les mois ont pas­sé et l’hébergement a évo­lué. Les uns deviennent par­rains et mar­raines de leurs invi­tés, les accom­pagnent dans leurs démarches admi­nis­tra­tives. Les autres s’organisent en familles relais ou en héber­ge­ment de longue durée. Des dyna­miques locales se créent et se struc­turent autour de l’hébergement, des col­lectes, des trans­ports et des accompagnements.

L’hébergement a don­né vie à des his­toires, des sou­ve­nirs, des ren­contres, des décou­vertes et au sen­ti­ment si vivi­fiant de s’ouvrir à l’autre, à l’inconnu, tout en appré­ciant ce qui nous rassemble.

Actuel­le­ment de nom­breuses familles et femmes avec enfants sont mal­heu­reu­se­ment sans solu­tion d’hébergement. Elles sont accueillies chez les citoyen·nes pour quelques jours.